Résumé des scéances: jusqu'au 10 février
Des échanges à
l’annexion :
Les échanges dans
l’espace Taiwanais ont été de natures multiples :
En premier lieu
il semblerait que Taiwan a pu servir de refuge à des pirates ou contrebandiers.
Contraint d’établir leurs positions sur l’île, ils eurent à rentrer en contact
avec les populations locales et parvenir à établir une certaine stabilité dans
leurs relations. Il apparait également que Taiwan a été le refuge de certaines
minorités venant du continent qui durent elle aussi s’établir et aménager un
espace d’échanges et d’entente.
Un autre élément,
plus décisif dans l’histoire, est l’importance des rapports commerciaux. Avec
l’arrivée des premiers occidentaux et l’augmentation des flux entre le
continent et l’île, Taiwan devint une position géographique stratégique. On
rentre ainsi, en raison d’un processus économique, dans une période d’annexion
d’une partie du territoire par des forces extérieures militairement
supérieures.
Il reste à
développer un aspect moins concret mais tout aussi déterminant des
échanges : les conceptions idéologiques ou culturelles.
Une des
caractéristiques du colonialisme occidental tient une grande part de son action
dans le rôle de l’Eglise. Etatisé en Europe, la papauté dispose d’un pouvoir
considérable et donne droit de propriété sur le reste du monde notamment au
royaume espagnol et portugais.
Plus tard on retrouve l’influence de
celle-ci dans une justification morale de l’annexion de par son paradigme
religieux et sa propension à la diffusion/conversion de/à la parole de Dieu.
La dimension
culturelle et la conception que l’on retrouve à la fois dans le monde chinois
ou européen qui façonnât les premiers échanges et la conception culturelle du
« barbare/sauvage ». Cette notion centrale explique la nature des
rapports entre les autochtones et les étrangers. Elle se présente à la fois
comme un frein aux échanges, mais également, en elle, réside la légitimité
d’une annexion territoriale et culturelle/religieuse.
De l’annexion à
la souveraineté : les institutions politiques
Dans la
continuité des raisons économiques la Chine annexe de plus en plus l’espace
Taiwanais. Soumise à la concurrence d’autres empire, la Chine pour conserver
son espace marchand met en place des mesures administratives. Elle envois dans les
lieux stratégiques des représentants officiels. On passe alors d’un processus
d’annexion à un processus d’officialisation de la souveraineté.
La colonisation à
l’époque moderne :
Les enjeux
économiques que représente une colonie pour une métropole pousse celle-ci à
s’investir dans la modernisation du nouvel espace conquis. Moteur, le progrès
devient l’enjeu majeur de la colonisation. En incarnant l’assurance d’un
rendement financier, il tend à devenir un outil d’unification.
Il faut noter ici
l’avancée japonaise grâce aux techniques occidentales. L’avancée des sciences
sociales, des stratégies économiques, ont poussées l’empire japonais à adopter
des mesures tempérées de contrôle. Uni à la notion de progrès, le rendement
économique fut un argument décisif dans l’assimilation des taiwanais à l’empire Japonais.
Enfin, la seconde
guerre mondiale marque une étape décisive dans l’identification nationale des
taiwanais, en se positionnant, de fait, contre la Chine. La fin du conflit met
en exergue ce phénomène et souligne les effets d’une assimilation en phase mais
interrompu.
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