résumé séances du 10/ 17 fevrier
Taiwan sous la
loi martiale :
Sous prétexte
d’empêcher la propagation du communisme et pour affirmer sa position, le KMT
déclare la loi martiale. Ils établissent ainsi leur position dans le but de
reconquérir le territoire chinois et s’assure, en tant que puissance
anti-communiste, le soutient des forces américaines. La loi martiale permet au
KMT de museler la constitution de la république de Chine, et endigue ainsi tout
processus de démocratisation.
Obsédé par la question chinoise, le parti amorce une politique d’identification de Taiwan à la Chine et défend le principe d’une Chine unique.
Le KMT développe à Taiwan une politique libérale, influencé notamment par ses relations avec les États-Unis, et voit son économie prospérer. C’est le paradoxe d’une société mois libre à l’économie toujours plus libérale.
La libéralisation de la Chine est marquée par un réchauffement des relations avec le gouvernement américain et conduit à la destitution du statut de Taiwan dans les relations internationales.
Après la mort de son père, toujours sous la loi martiale, CCK réussit à maintenir l’économie de Taiwan et redore l’image internationale de l’île. Il entame en parallèle les premières réformes d’un processus de démocratisation.
Taiwan et la
démocratisation
La
démocratisation à Taiwan est un processus qui s’est développé sous les interdis
de la loi martiale, autour du débat identitaire. Sous la pression des « hors
partis », devenu le DPP, la levée de la loi martiale a conduit à un
pluripartisme politique qui inaugure les premières avancées du processus
démocratique.
A la mort de CCK, Lee Teng Hui prend les rênes du KMT. La principale difficulté de son mandat réside dans la contradiction à octroyer de plus en plus de liberté à Taiwan tout en composant avec le concept de Chine unique qui justifie la ligne politique de son parti. Il entame ainsi une série de réforme politique tâtonnante jusqu’à amendé la constitution. Dans ce mince interstice, l’action politique a permis de conserver la souveraineté taiwanaise et a vu naitre des élections représentatives de la population insulaire, par l’adoption du suffrage universel
Le processus démocratique de Taiwan a été largement assuré par les différentes réformes qui ont visé à démilitariser les institutions et à dissocier le parti de l’état. L’influence extérieure de la Chine restent un des facteurs influençant le processus démocratique, de l’électeur à la constitution en passant par les partis.
Les institutions
et les partis politiques :
Les
institutions :
L’un des grands
enjeux de la démocratisation de Taiwan fut la dissociation entre les partis politique et les institutions.
Longtemps dirigé par le KMT, la frontière entre parti et état a longuement été
effacé. Les plus grandes avancées sont à attribuer à Lee Teng Hui qui a réussi
tout en composant avec la question chinoise, à réformer la constitution puis
les instances institutionnelles afin d’assurer la démocratie.
Les partis et la
question identitaire : la clef de l’électorat.
Le processus
démocratique à Taiwan prend racine sur la question de l’identité. Les
différents partis se sont donc constitués autour de cette question. On note que
la position des partis face à cette problématique est prépondérante dans
l’adhésion des électeurs, et qu’elle continu de mobiliser débat public.
Aujourd’hui encore, la position du KMT concernant la question réunificatrice
reste source de problèmes pour l’avancé du parti.
Les entités politiques s’organisent donc, dans la majorité, autours de cet axe de réflexion, mobilisant ainsi leurs efforts.
Les entités politiques s’organisent donc, dans la majorité, autours de cet axe de réflexion, mobilisant ainsi leurs efforts.
Il conviendrait
que les partis cessent de s’appuyer sur les clivages socioculturels pour
développer leur électorat, afin que la question du choix du parti ne reste plus
axée sur la position identitaire mais sur l’avancé des questions politiques.
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